Wah... Je me connecte, comme si de rien n'était ici. Je regarde le mot "fermé". Ouais.. Putain je l'ai fais.

Permettez moi une incartade dans ce magnifique chef d'oeuvre de littérature post adolescente, car il faut en effet que mon Être tout entier puisse exprimer la joie, la gratitude, la magnificence qu'il ressent à cette instant. Oui, en effet, Je suis en pleine extase bonheurmique (notez ce mot s'il vous plaît, vous l'aurez dans votre prochaine dictée... ) et avant que j'aille me sustenter et guincher en ville je voulais vous dire :

J'ai les cheveux mouillés, relevés au dessus de ma tête par une serviette. Je suis en soutif, et je cours partout dans la baraque à la recherche du haut qui m'ira : pas trop pute si je tombe sur UNE examinatrice, bien en valeur sur un examinateur ( de préférence sosie de Brad Pitt ...)

Y' a un blem'. Je crois que y'a un truc qui va pas.  En fait, c'est Toi, qui va pas. Toi, là, petit truc où je mets mes humeurs. Toi, ta gueule ne me revient pas en c'moment et ça m'énerve.

Y'a des jours avec. Y'a des jours sans. C'est un jour vraiment sans...

Je tourne la page, je prend ma plume et mon écriture rouge et j'écris :
                                     
         " Ma nouvelle vie du 18 Mai 2004 "

Je souligne patiemment chaque lettre, sans oublier de bien matérialiser le point sur le "I". Je regarde le résultat. Oui, c'est parfait. On peut commencer le nouveau chapitre, faire que l'encre ne coule pas trop, et que les pages ne soient pas trop cornées. Oublier les vieilles pages toutes mouillées par mes larmes, souillées par mon sang, lues et relues par ma conscience par mes sens. Je suis libre du chapitre. Je suis libre de mon passé.

Le serveur de joueb remarche. C'est une bonne chose. Je n'ai pas très envie de parler de ma vie, mais je veux absolument vous décrire ma journée du samedi 8 mai 2004. Tout simplement parce qu'elle a été magique. Une première théâtrale aussi bien réussie est assez rare.                      

Souvent, on n’a pas trop envie d’aller dans tel ou tel endroit, de peur du trop plein d’alcool, des drogues, de la mauvaise ambiance, des bagarres. Ou tout simplement de l’inconnu. On ne veut pas perdre son temps alors qu’on le perd autrement chaque jour, et souvent seul. Enfin, c’est ce que je pense régulièrement avant d’aller à une fête. Les critères d’une fête réussie sont souvent difficiles à cerner. En tout cas, la fête de mercredi soir est réussie.

Je n'ai rien raconté de ma semaine. Alors on va un peu le faire, car ma semaine a été plus que merveilleuse, et je dois remettre les plus beaux moments de mes jours d'internat, car malgré un état un peu déprimé, je n'ai jamais été aussi bien et intègre dans un groupe.

On peut dire qu'il suffit d'une étincelle pour raviver la passion qui anime notre vie. Je crois que c'est de plus en plus vrai, et que je suis convaincu qu'un rien peut vous faire aimer la vie, la supporter et vous dire "Tiens si demain j'aimais".