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Scrunch c'est quoi ?
Décédée sur ce joueb pour raisons diverses
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- Etait ce un rêve...
--> Ou seulement, la réalité ?
Je ne sais pas très bien, comment je dois prendre cette pensée. Peut-être est ce bien plus qu'un songe d'une nuit, et que mon esprit, mon corps ont vraiment vécu cela. Si je l'ai vécu, même si c'était merveilleux, je ne souhaiterais pas m'en souvenir. Non, je ne veux pas m'en souvenir... 16h00. Le soleil est au beau fixe. Je suis dans une voiture, avec Amaury. Il conduit vite. Il est stressé. Je ne parle pas. C'est assez rare pour le noter. Il conduit vite, sans trop conduire vite. Enfin, je ne sais pas trop comment qualifier sa conduite. Nous allons dire, qu'il conduit brusquement, comme s'il essayait de fuir, comme si quelqu'un le poursuivait. Mais je me suis retournée. Personne ne nous suivait. On a pris une petite route, qui descendait, nous pas vers les Enfers, mais dans la vallée. La voiture commença à s'essouffler, et je sentis qu'on était bientôt arrivé. Amaury se détendait. Aucune parole n'a été échangée. Du moins, je ne me souviens pas de lui avoir dis une information importante... Je crois, que, comme d'habitude, je chantais. Ne me demandez pas pourquoi on s'est arrêter à ce pont, ni pourquoi j'étais contre cette barrière, je n'en sais pas plus que vous. Enfin, quoiqu'il en soit, je vois l'AX, garée sur le côté, avant le pont. Le pont traverse un ruisseaux, où les égouts se jettent. Mais pourquoi, ce n'était pas un endroit paradisiaque ? Pourquoi ce n'était pas une clairière avec un chêne comme dans les contes ? Je ne sais pas vraiment... On a commencé à parler. Je parlais de ma peur de l'avenir, Je parlais de Pierre, de mon coeur, de mes peines, de mon besoin de partir. Il m'écoutait, il était contre moi, sans y être. Vous savez, cette gêne pudique qu'on a entre deux anciens amoureux, de peur que cela ranime la flamme chez l'autre. Il était tout contre moi. Ces bras étaient autour de ma taille. Puis, je ne sais pas. Un simple "non"... Il a reculé et il a commencé à reprendre le rôle du monologue... Lui, c'était plus noir que moi. Lui, c'était pas loin de la vision suicidaire qu'on se fait quand cela ne va vraiment pas bien. Appuyé contre la barrière du pont, il regardait l'eau. Je lui caressais le dos, doucement... Comme je l'aurais fais quelques mois auparavant. Un groupe d'enfant arrive sur le pont. Ils nous regardent avec un air fripon. Le plus téméraire regarde par dessus la barrière.. "L'eau est partie".. Un autre lui répond " L'eau est au chômage..." Je ris. Je viens vers eux. On discute, je leur explique, l'eau. Les parents arrivent, je ne sais trop d'où. Je ne sais pas pourquoi ces enfants sont là. Je crois que mon instinct maternel est toujours présent en moi... Et puis, Amaury agacé par je ne sais quoi, remonte en voiture, il fait marche arrière jusqu'à un chemin dans un pré. Il s'arrête, on descend. Je continue de parler, de nous, de ce qu'il m'a fait, de ce que je ne lui pardonnerais jamais, non, jamais... Il est contre moi, j'ai la voiture dans mon dos. Il est si près de moi, ces lèvres sont si proche... Je l'embrasse. Et on s'arrête au milieu de ce baiser, comme un interdit "Non.. Je suis désolée.. Excuse moi..." On se regarde à nouveau dans les yeux. On s'embrasse à nouveau. Bien plus langoureusement, plus fort que le premier. On retire nos lèvres, on se regarde à nouveau... Il me mets contre la voiture, me porte sur le capot, et m'embrasse pendant de longues minutes, tandis que ces mains caressent mon visage et mes cheveux. Ses mains descendent. Il mets ses mains dans les miennes. Nous voilà comme au début de notre relation... Je me relève d'un bond et monte dans la voiture.. "Non, on ne dira rien. Encore un secret... Qui ne nous sert à rien... " Ce n'était qu'un rêve, hein ?
Sorti des méandres de Scrunch, le Lundi 7 Juin 2004, 21:55 dans mon foure-tou"Pensées".
Balancez des fleurs et des strings à l'auteur ! ( Les tomates aussi ..)
Commentaires :
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J'y pense parfois
Tout passe, tout casse, c'est la vie mon Kiki Le rêve n'est plus quand tu n'es plus là. Si tu cherches ton chemin, suis les étoiles de mes yeux... Je serai là dès que je pourrais mais je suis occupé à recoller les morceaux brisés de la vie que j'avais avant. Muse Le Monde pleure, mais garde le sourire Saez Tout le monde veut être extraordinaire, que cela va devenir extraordinaire d'etre quelqu'un d'ordinaire Koltès |
à 22:02