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Scrunch c'est quoi ?
Décédée sur ce joueb pour raisons diverses
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- A croire que ... II
--> Au delà de la conscience...
Elle avait réussi à dormir comme elle pouvait. Avec ton gilet bien-sûr. Elle ne le quittait plus ce fameux gilet noir. Le noir, cette couleur qui était son contraire. Toi, tu retiras tes percing, sauf celui à l'arcade, vu que c'était son préféré. Et celui à la langue. Bien pratique. "Instrument du vice" qu'elle aimait répéter. Durant son sommeil, tu pris une décision. Jamais plus tu ne la verras pleurer. Tu ne voulais que son bonheur. Alors, les percings, tes habits noirs, tout cela c'était fini. Tu te normalisais en une soirée. Tu devais son égal. Elle dormait, paisiblement, en oubliant les contraintes de sa journée. En oubliant que toi tu étais Démon, et que tu étais le seul qu'elle aimait. Une journée très simple aujourd'hui. Avec peu de rebondissements. Sauf de nombreuses engueulades. Je me suis levée du pied gauche, et j'ai été d'une humeur atroce avec tout ceux qui m'approchait. Je m'excuse auprès d'eux, cela va passer. Je vous jure que cela va passer. Ma mère revient dans deux jours. Rien que d'y penser, je sens déjà sa présence, ses remarques et tout ce qui me fait penser que les journées prochaines seront terribles. Plus terribles. Amaury part en teuf' ce week. Ce qui veut dire que Lundi matin je vais le retrouver blanc, livide, transparent, bref mon mort-vivant à moi. Je ne peux rien empêcher, c'est l'anniversaire d'un de ses meilleurs potes. Ils se retrouvent à cinquante dans les bois, et le reste je n'ai pas encore eu le temps d'imaginer. Il voulait que je vienne avec. On verra plus tard. Je n'ai plus le temps de rien, ou alors je ne le prend pas. J'espère que ce week-end, je vais pouvoir passer du temps avec Claire et Coralie. J'en ai vraiment besoin. Je sais même pas si j'en ai besoin. Je sais pas ce qui me ferait plaisir. Je ne vis que l'instant présent. J'ai relu les mots d'Amaury. Il me les envoyait en français. Oui, mon Ange et moi, nous sommes dans la même classe. Des mots très doux, des mots moqueurs, des mots coquins. Tout ces prémices avant une relation. Tout ces petits trucs qui vous font douter, rire, sourire, rougir, et puis, penser. Quand j'ai reçu ces mots début décembre, aurais je imaginer en arriver là? Elle marchait dans ce grand couloir. Tu la suivais sans faire de bruit. Elle poussa la porte. Tu fermas derrière elle. Elle se mis sur le lit. Tu fermas les volets. Elle retira ses ailes. Toi tu posas ta fourche. La chambre rayonnait sans soleil. Le temps vous appartenait. L'Ange et le Démon se rencontrait enfin. - Silence - Des fois, je me demande ce que je fais dans ce bahut. Je n'y trouve plus aucun intérêt. Enfin si, j'apprends. Mais je n'y passe plus autant de temps qu'avant. J'ai mon concours d'histoire bientôt. On verra ce que ça donne. J'ai parlé à Amaury. Il m'a dit que depuis une semaine mon regard était du Néant, qu'il n'arrivait plus à lire mon âme dans mes yeux. Je jure qu'il n'était pas défoncé... Elle rayonnait. Le plaisir était totalement là. Toi, en elle, tu oubliais que tu étais un Diable. Tu sentais justement que tu remontais vers ce Ciel, qui t'avais rejeté. Elle te disait qu'elle voulait du pouvoir, de la puissance, de la richesse, du plaisir et du sexe. Elle descendait vers tes enfers. Quand l'Ange rencontre le diable, c'est l'obscurité et la lumière qui s'entrechoquent, le bien et le mal à leur Apogée. Dieu regarde cette rencontre, Il a peur. Les force s'allient. Seulement Il ne sait pas, que les fonctions sont oubliées, et que plus rien ne sera comme avant. Elle t'embrasse. Encore et toujours. La main posée sur ton coeur, elle essaye de capter ce mouvement de vie. Il bat. Elle appuie plus fort sa main. Encore plus fort. Tu sens ses ongles s'enfoncer. Tu crois qu'elle va prendre ton coeur. Mais quand elle le frôle, elle retire sa main. Et de cette bouche si pure, sort un rire inconnu. Elle t'aimait. Elle t'aime et t'aimera. Demain, ils veulent tous faire grève au bahut. J'en sais rien du tout. J'ai envie d'aller en histoire, juste parce que c'est l'histoire et que cette prof me passionne. Mais je ne sais pas encore. Guillaume tu me manques, Antoine aussi. J'aimerai retrouver ces soirées de rigolade. A quand? Toi, tu n'en revenais pas. Chaque jour, ton Ange t'étonnait. Aujourd'hui, elle était sauvage, elle avait retrouvé sa vraie vie. Fier de ton acte, tu te levas, repris ta fourche, en laissant ta déesse seule dans son trop plein de désir. Tu inscrivis en lettre de feu ton amour. Et tu rouvris la porte. Je t'aime...
Sorti des méandres de Scrunch, le Jeudi 11 Mars 2004, 22:10 dans mon foure-tou"Les jours basiques..".
Balancez des fleurs et des strings à l'auteur ! ( Les tomates aussi ..)
Commentaires :
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J'y pense parfois
Tout passe, tout casse, c'est la vie mon Kiki Le rêve n'est plus quand tu n'es plus là. Si tu cherches ton chemin, suis les étoiles de mes yeux... Je serai là dès que je pourrais mais je suis occupé à recoller les morceaux brisés de la vie que j'avais avant. Muse Le Monde pleure, mais garde le sourire Saez Tout le monde veut être extraordinaire, que cela va devenir extraordinaire d'etre quelqu'un d'ordinaire Koltès |
à 22:32