Que dire? Rien. Il n'y a plus rien à dire, sauf fous moi la paix. Je t'écris cette lettre, car je crois que jamais je n'aurais les couilles pour te le dire, bien en face, comme ta méthode qui est faite pour faire du mal.

Je t'écris, cher Amaury. Je t'écris pour te dire que tes sms du mercredi soir, m'ont fait rire. Pour te dire que ton petit discours, que tes pardons, que tes simagrés, que ta réhabilitation dans la vie normale, m'a fait rire! Tu te prends pour qui, pour vouloir entrer et sortir de ma vie? Pour faire des va et viens entre mon âme ?

Tes sms. Parlons en ! Ah, ils sont beaux ! " Pardonne moi, excuse moi, je comprends ce que tu as du resentir, je suis désolé, j'ai voulu t'éviter de te détruire, il fallait une raison pour partir". FoutaiseS, bondieuserieS, connerieS. Tu as finis de faire le pauvre petit enfant? Tu crois que dans un claquement de doigt je vais te pardonner ces DEUX mois d'emmerdes! Plus ces mois, NOS mois, où je me suis détruite, où j'ai fais des concessions, des sacrifices, où j'ai donné de ma personne, pourquoi? Pour un cocufiage! Par extasy ! Je ne suis pas la petite pute que tu siflles et qui vient te tailler une pipe, je ne suis pas celle qui te réintégrant au lycée, je ne suis pas celle qui te feront réavoir la vie, TA vie que tu as gâché en deux mois pour une simple histoire de bite !

Je n'ai pas besoin de toi. Je n'ai plus besoin de toi. Laisse moi, casse toi, tire toi une balle, crève ! Et arrête d'emmerder ma vie, parce que Mônsieur a une pauvre vie, mais Mônsieur l'a choisie sa pauvre vie. Je t'ai offert de l'or, tu m'as offert de la merde. Pendant deux mois, tu m'as laissée sans nouvelle, sans amitié. Et d'un coup, je devrais te réintégrer à ma vie ? Tu rêves! Tu te trompes !

Cela fait deux mois que je suis perdue, que je veux creuver, que j'essaye de m'en sortir, et tu fous tout en l'air avec tes conneries ! Des fois, j'aimerais te charcuter, te viander, te peter la tronche, te faire sentir la douleur, la douleur d'avoir été trompée, d'avoir perdu son enfance en trois mois avec tes drogues de merde, dans ton monde de merde. Tu es une merde.

Tu essayes de t'installer chez mes potes. Tu essayes de survivre deux mois avant de te casser. OH VI CASSES TOI! FOUS LE CAMP DE FRANCE! Et ne reviens plus. Ce soir, tu es à une fête, avec mes meilleurs amis, tu bois, tu fumes peut-être avec des gens que j'apprécie. Rien que ça, j'ai envie de te creuver. Cet après-midi, oh quel spectacle, les TPE! D'un coup tu étais un ange, tu as travaillé, tu as voulu m'aider, dans une tâche que je connais par coeur puisque je la suis SEULE depuis trois mois.

Et puis, tes critiques sur Pierre... "Ca me dégoute, j'ai la rage..." Tu te les fous dans le cul. Comme celle que tu m'as jamais mise, mais au moins, je garde une once de fierté, je n'ai pas TOUT céder. Ah, bordel, des fois j'aimerais te voir creuver, j'aimerais que Amandine te fasse souffrir comme moi je souffre, et que je crève depuis deux mois.

Sache au moins une chose, même si tu as voulu me détruire, même si tu m'as changé, mes amis, EUX, sont toujorus là. Moi, on m'aime parce que je n'ai pas joué des coups de pute, je suis restée la même, mon vieux, sauf que je suis moins naïve, plus égoïste et surtout plus révoltée contre toi. Plus du tout sous le charme. Pierre m'a guérie, Claire m'a aidé, mes soutiens m'ont aidée.

Je vais mieux, mon vieux, et je t'emmerde !