Aussi loin que je me souvienne, j'ai l'impression que les gens, qui vous enfoncent sont toujours là quand vous êtes le plus faible. Comme les vautours se jetant sur le cadavre. Une sorte d'envie de faire du Mal, dans le Mal.

Je ne sais pas pourquoi je parle de ça. Peut-être parce que une totale remise en question sur moi-même est en cours depuis deux jours. Ce qui fait que je suis aussi faible qu'un être sans aucune conviction. Il est possible de me manipuler très facilement, et de me déstabiliser aussi facilement.

J'ai craqué. Jeudi soir. Dans les bras de Zaza (Julien). J'ai pleuré. J'en avais vraiment marre. J'ai craqué bêtement, pour un simple oubli lors de ma veillée. Alors il m'a écouté. Tout y est passé. Puis le soir, la crise d'angoisse. 4h du matin, à vomir. A être plus que mal, à pas me sentir à ma place. A me sentir vide, dans un internat si impersonnelle, si froid pour mes peines. Plus le temps passait, plus je me sentais insignifiante.

Mais j'étais si bien à la fois. J'étais dans mon cocon, dans une bulle. Sauvée de la vie, et bercée par mes pensées. M'occuper des enfants, vivre simplement, pas de contraintes parentales, pas de soucis, juste s'occuper de soi pour réussir. Ca m'a sauvé.

Je ressors de ce stage, vidée, minée, envie de rien. Clément, je sais pas, Thomas, encore moins. J'ai pas envie de réfléchir. Un fantôme me hante, le tien... Mon Ange.

Je ne sais pas du tout où j'en suis, tout ce qui me reste ce sont des pensées, que j'écris ici.

Dépose ta souffrance ici.

Tranquillement.