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Scrunch c'est quoi ?
Décédée sur ce joueb pour raisons diverses
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- Des sens cachés.
--> J'ai peur dans le noir
On peut dire que la vie est faite de coïncidence. Souvent, je me demande si ce sont des signes du destin, ou si tout simplement, je m'emballe pour un rien. Je suis en vacances et ce que j'attendais vraiment est là : du repos. Et bien non, j'aides vacances chargées, trop chargées. Ca me fait tellement peur, que je commence à craquer. Ces quelques jours se sont passés aussi naturellement que le cycle des saisons. La douceur du temps amène à mon esprit une quiétude inquiétante. Je me laisse filer, couler, noyer. Je n'ai rien vu venir, rien vu passer et je suis déjà en vacances. Un mois que je ne suis plus avec Amaury, j'en garde des séquelles, mais je crois que maintenant c'est purement physique tellement il a pu me dégoutter en si peu de temps. Il est à classer dans "ex à oublier pour être gros connard". Je ne pensais pas un jour le mettre là-dedans, comme quoi ma vie est vraiment sinueuse. La pièce avance. J'ai enfin mon costume. Je suis habillée comme je l'aime, comme je rêvais d'être habillée pour cette pièce. J'ai donc su maîtriser mon rôle, mon costume, mes déplacements, en moins d'une semaine en rattrapant le travail perdu par farniente, ou par trop grand racontage de vie. Maintenant cela doit avancer, et je ne cesse de le répéter à mes camarades. Ils vont penser que je les prends pour des idiots, mais là, je dois m'investir à 250% pour cette pièce admirable. Je suis passée voir Thomas ce matin, puisque je n'avais pas encore Histoire. J'ai donc passé trois heures avec mon copain, mon mec ayant la varicelle. Rien à dire de spécial, c'était relaxant, et puis je ne l'avais pas depuis une semaine. Je ne sais pas trop où j'en suis avec lui. Mais je l'apprécie vraiment pour son côté "je m'occupe de rien tout en m'occupant de tout". Ca repose d'être avec des gens sans grande ambition, sans vices apparent. Ca repose mon esprit, ça calme mes blessures, mes douleurs. C'est un bain de fraîcheur que je prend avec lui. Et puis, il y a les signes. Je rentre dans la chambre de Thomas. Une affiche. La même que dans la chambre d'Amaury. Il ouvre un placard. Un t-shirt. Le même que celui que Amaury portait pour notre première fois. Voilà. Des signes. On continue dans les signes. Un interview anonyme sur des choses et autres, je donne comme pseudonyme "Marie". Je rentre chez moi ce soir, prend Alcools d'Apollinaire. Poème "Marie". La phrase qui me suit depuis une semaine "Mon mal est délicieux" vient de ce poème. Je ne le savais pas. Alors, on se dit que la vie est vraiment bizarre. Les cours passent à une vitesse. La vie file, et moi, je stagne. Si seulement je pouvais trouver un truc qui pourrait me faire décoller de cette torpeur. Rien ne me motive, j'ai envie de rien sauf de dormir. J'attend. J'attend quoi? J'en sais rien. Les petits plaisirs deviennent monotones. Et puis, quand je vais bien, ma mère dit que je suis insupportable et que je fais tout le temps la tête. Je repars alors dans le même schéma. Mal-être => éphémère bonheur => descente => mal-être. J'ai parlé du divorce avec Thomas. Ca m'a totalement bouleversé. Dix ans bientôt que mes parents sont divorcés. Et je vois encore quand on a changé l'appartement, les mensonges, le jour où j'ai tout su. J'avais envie de pleurer ce matin, mais je ne voulais pas devant Thomas. Je ne sais pas pourquoi. J'ai peur qu'il comprenne pas. Et puis si je craque, je vais craquer pour tout. Je vais tout déballer, et je serais totalement à poil. Alors, non, j'ai pas envie de craquer devant Thomas, pas non plus devant mes amis. J'ai envie de craquer seule, et de hurler sans fin. Un mal-être permanent, alors que tout va bien ... Oui tout va bien, hein? Je suis bête, j'ai une vie que d'autres aimeraient avoir. Je suis bête de m'acharner sur moi-même alors que la vie est si courte, et si merveilleuse. Je suis bête de croire encore que tout est possible, que demain sera différent, puisque tous se ressemble de plus en plus. ET même en criant, on me happe. Je suis en vacances. Et je passe mon Bafa. Et je me plains encore. Banale... Sorti des méandres de Scrunch, le Vendredi 16 Avril 2004, 22:46 dans mon foure-tou"Les jours basiques..".
Balancez des fleurs et des strings à l'auteur ! ( Les tomates aussi ..)
Commentaires :
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J'y pense parfois
Tout passe, tout casse, c'est la vie mon Kiki Le rêve n'est plus quand tu n'es plus là. Si tu cherches ton chemin, suis les étoiles de mes yeux... Je serai là dès que je pourrais mais je suis occupé à recoller les morceaux brisés de la vie que j'avais avant. Muse Le Monde pleure, mais garde le sourire Saez Tout le monde veut être extraordinaire, que cela va devenir extraordinaire d'etre quelqu'un d'ordinaire Koltès |
à 10:46