Quelle journée!!!!!! Bac blanc, TPE, allemand, Thomas. Puis je reprendre ma respiration? Oui ? Non ? Le fait d'écrire ici m'a permis de vraiment me lancer à fond dans mon bac blanc. Alors, oui, journée sympathique, avec beaucoup moins de pensées sur ta petite personne, encore heureux sinon je me dégoutterais vraiment.

Quatre heures d'épreuve, c'est finalement très peu. Comme prévu, les textes avaient un rapport avec les Lumières. Ce qui était moins prévu c'est que je parle de carotte pensante. Je m'explique : le commentaire composé sur un texte de Montesqieu. Je me suis fâché avec les commentaires depuis que je n'ai eu QUE la moyenne sur le texte de Phèdre, qui, est un de mes textes classiques favoritset sur lequel je 'n'avais passer QUE 4h30. Il parait que c'est encore peu... Depuis, le commentaire et moi avons divorcés. Il a gardé les enfants. Alors, j'avais décidé de faire la dissertation. D'abord, parce que j'arrive toujours à trouver des bonnes idées, et puis parce que je suis plus à l'aise. Enfin, je ne choisis pas les domaines où je suis à l'aise. Seulement, quand je me suis retrouvée devant ma copie, ou plutôt devant le corpus et les consignes, le fait de voir " carotte pensante", "critique", " regard étranger", d'un seul coup, j'ai senti une inspiration rayonnante. Adieu dissertation sur les Fables ! Bonjour petite carotte qui écrit à ses amis carottes ! Alalalallala ... Je vous copierai quelques passages si mon devoirs est bon. Vous verrez un peu le délire. J'ai adoré ce bac blanc. Vive l'imagination !

En sortant à midi, je devais reprendre à 13h pour les TPE. Pas de quoi s'inquiéter. J'habite en face. Amaury arrive à 13h pile ( a-t-il mangé le réveil? ). Il était assez enervé "Oui Amandine [ la pouf ] me pète un câble, parce qu'on passe deux heures rien que tous les deux! Tu te rends pas compte! " "En quoi ça me concerne?" ... Aucun commentaire. Sur ce pétage de câble Monsieur repart et me fait "Arrête de me regarder supérieurement, tu n'es qu'une femme, moi je suis un être supérieur". J'ai applaudis et je rigole. "Ca y est tu as fini ton numéro? Ou alors y'a une suite?"... Les TPE allaient être sympathiques... Devant la prof', je savais tout. Tellement tout que Amaury ne pouvait dire un mot. Alors je voyais bien qu'il s'énervait. Surtout que la seule paroles qu'il a dit a été tout de suite contredit. Il n'avait qu'à suivre. Nos relations étaient plus que tendues, lorsqu'on se dirigea vers la bibliothèque, à l'autre bout de la ville. Pas un mot. Alors je lui ai fais parler de lui, de ses projets. Et comme toujours Monsieur s'est déridé. J'ai pris deux trucs dans la tronche, mais je suis assez grande pour renvoyer la balle et m'accrocher au peu de fierté que j'ai encore devant lui.

Puis l'heure d'allemand, assez folklorique.. Un Scrunch complètement lessivé, avec tous ces potes d'Allemagne, à rire, à rien caler. "Können Sie wierderhollen?".. Ca fait déjà six fois que le prof répète la même phrase, que j'ai toujours pas compris, et quand faite il me demande juste de lire le premier paragraphe. Cela va être dur...

Sortie de l'allemand, j'étais en week-end !!!! Bon, je fais quoi? La galère du week-end commence. Alors je m'installe avec mes amis, dont Coralie ( youuuupiiiiiiiiiiiiiiii ) dans un petit café, pas vraiment café, mais du moins une croisanterie. Enfin bon un endroit sympathique pour manger des trucs PAS DU TOUT calorique boire son café, lire le journal et bavarder. Claire est arrivé, Thomas aussi. Bastien Goerges, Béné. Tous était là. Ca faisait vraiment plaisir. Je ne me suis jamais aussi bien senti depuis maintenant trois semaines. J'avais réellement besoin de voir,de savoir, que, oui, on m'aimait toujours.

Et puis être dans les bras de Thomas sous la pluie, j'ai vraiment plus que aimer. J'aurais aimer oublier totalement que je pensais quelques fois à Amaury, j'aurais aimer oublier que j'avais vu des choses interdites, des choses que je n'aurais jamais du voir, j'aurais voulu oublier les défonces, les shoot, les yeux rouges, les comportements changés, la poudre, le shit, le fric. J'aurais voulu oublier les côtés négatifs du personnage. Mais seulement, ils étaient bien présents. Alors on a ravalé sa salive, et on a pété son câble avec une Claire défoncée. Alors, oui, j'allais mieux. J'ai vécu ce que j'ai vécu, mais je l'ai vécu. Alors ça me fait avancer. Je ne rame plus vraiment. Thomas ne touche aucune drogue, il a arrêté. Il ne fume pas, ne boit presque plus. Un mec bien sous tou rapport qui va me guider.

Ce soir, Perrine, une amie partie l'année dernière à Lyon, et ce soir ici. Ca fait plaisir. Seulement, j'étais en ville en train de bavarder avec Alex, un pote d'Amaury, tout percé, grand cheveux habillé en noir, tatoué. Ma mère est arrivée. Je ne sors pas ce soir, car je fréquente des gens bizarres... "Pourquoi tu ne fréquentes pas le caviar, et que tu préfères la pourriture?" Phrase de ma mère. Le tonde la soirée était donné. Et comme avec Amaury, je joue la diplomatie " Je vais débarrasser la table". Donc ce soir je ne sors pas.

Petite consolation, une soirée entière à parler avec Thomas.