Je ressors avec Amaury... POISSON D AVRIL!!!!!! Il fallait que je vous la fasse. La journée est assez délirante. Tout le monde rit, tout le monde est heureux. Je sors les jupes, les débardeurs, les nattes. Je sors tout. Je sors même de mon esprit. Je n'ai pas écrit pendant longtemps car, je n'avais plus trop le temps, je bosse beaucoup et pis je n'avais plus la possibilité de venir (forfait). Voici donc un résumé de ces 4 derniers jours.

Lundi

Journée très particulière. J'apprends que la fin de l'année risque d'être dure, avec un nombre incroyable de contrôle pour la même journée. Amaury n'était pas en cours (Pourquoi je vous le dis? Ca parait évident! ) Et cela m'a beaucoup attristé. Dans la même journée, je devais voir Paul et Thomas, à heures fixes, alors que ma tête n'était qu'à la recherche de mon Ange. Ce mot résonne mal dans ma tête à présent. Alors, je suis restée deux heures avec Paul et pis des potes à lui. C'était sympa. Mais je suis partie en déprime totale. Je me suis cachée dans un coin de ma ville pour qu'ils partent devant. Je suis allée au Donjon. La tour de l'ancienne forteresse de ma ville. Je me suis assise les pieds dans la vide. Deux jeunes collégiennes sont passées. Elles me regardaient assez bizarrement. Alors, j'ai fais semblant que mon portable sonnait, et je suis partie. J'ai voulu réintégrer le Monde.

Mais, je suis allée un peu trop vite. Et rien que de marcher dans ces petites rues, je me sentais vraiment très mal à l'aise. Je suis passée devant la basilique. Je l'ai regardé longtemps. Je me suis arrêtée. Je suis rentrée. Il faisait assez doux à l'intérieur contrairement à la chaleur de dehors. J'ai fais le tour du choeur ( ou coeur? ). Personne n'était là. Personne sauf ce petit vent. Je suis allée au fond de l'Église. Machinalement, j'ai mis ma main sur une des chaises. J'ai prié. Enfin, je pense que j'ai prié. La définition de prier est tellement vaste. Du moins, moi qui ne croit pas en grand chose, j'ai demandé à ce que quelqu'un vienne en aide à Amaury. Non, je n'ai pas prié pour moi. J'ai demandé que les gens que j'aime s'en sortent, qu'ils aient une belle vie. J'ai demandé. J'ai remercié. Et je suis partie. Je suis restée 10 minutes dans l'Église. Comme un appel. J'aurais aimer voir quelqu'un. J'aurais aimer parler, écrire. J'aurais aimer croire. Je l'ai fais. Je suis ressortie vraiment ressourcer.

Sur le boulevard de mon lycée, il y avait mes amis. Ma bande. Le fait de les voir, ça m'a fait du bien. Et puis, Paul est arrivé, inquiet. Thomas le suivait, toujours pareil. Thomas m'a raccompagné chez moi. Il ne sait rien passé. La journée s'est finit sur son regard mi triste, mi heureux..

Mardi

Le mardi matin, je prends toujours à 10h. Un des avantages d'être en Économie. Sauf que, ce matin-là, j'avais mon rendez vous de conduite accompagné à 8 heures. Voir si je n'avais pas trop fait de bêtise en 1 000 kilomètres. Cela c'est passé relativement bien. Disons que j'ai connu pire. Amaury n'était pas en cours. Cela m'a perturbé comme jamais. Alors, je n'ai pas résisté. Je l'ai appelé, le midi. Vite fait. Avec beaucoup de blanc. Mais je lui ai téléphoné. Je sais, je n'aurais pas du. Il revient mercredi. Tant mieux, il commençait sérieusement à me manquer. Thomas est venu me chercher à 17 heures. Cela m'a fait vraiment plaisir, car je commençais vraiment à être très mal. On a beaucoup ris. Il m'a raccompagné chez moi, et pis il m'a fait promettre de venir le voir le lendemain aprem'. J'ai voulu le faire patienter. Le soir, je lui ai promis un bizoux si il ne buvait pas une seule goutte d'alcool. En effet, j'ai oublié de vous dire, je me lance dans une lutte acharnée contre l'alcool. Le diabolo devient de rigueur en ma présence. Et cela fonctionne.

Mercredi

Retour d'Amaury en cours. Le poisson d'avril a eu lieu un jour plus tôt... Il était là. Je n'avais qu'une envie, qu'il se barre. ( Je me suis auto censuré .. Cela aurait fait tâche de mettre quelques obscénités. ) Enfin, qu'il aille voir sa pouf', qu'il me foute la paix, mais qu'il se barre ! J'étais TRÈS énervée. Non pas qu'il ne soit pas là, mais qu'il soit là! Paradoxal... Je crois que je suis en train d'être guérie.

Après-midi, théâtre. Notre metteur en scène venait. Il est reparti. En fait, notre jeu était tellement mauvais, que je me demande comment il a pu nous regarder pendant 2h30. Une catastrophe. Notre première est le 8 mai. Je me demande comment nous allons faire. Comment les quatre "anciens" de ce groupe vont réussir à stimuler les dix autres, tous nouveaux. Alors, oui, je commence à flipper. Pas pour moi, mais pour l'ensemble de la troupe. Je sens que Bernard-Marie Koltès va se retourner dans sa tombe. Préparez vos tomates ! Résultat, je vais manquer une paires de cours, vu que les répétitions vont durer maintenant environ, quatre heure à chaque fois. Je suis gentille quand je dis quatre heures...

Après ce bon remontage de bretelle, je me retrouve en ville. Je vais au Pierre Qui Mousse, retrouver ceux que j'aime. Thomas est là. Avec un diabolo. Je souris. Je me mets à côté de lui. Bastien sort avec Roxanne. Une amie à Claire et moi. Ils s'embrassent devant Claire. Je le vois dans ces yeux que Claire va vraiment mal. Alors on essaye d'essuyer les pensées noires. Thomas et moi ont à les jambes complètement collées. Ma main est près de la sienne. On se regarde longuement dans les yeux. Puis petite à petit ma jambe se mets sur sa cuisse, légèrement. Tout se passe doucement pendant deux heures et demi. Ne pas brusquer. Au moment de partir, juste un bisous sur la bouche. Je suis pas prête à plus, il le sait. De plus, je dois téléphoner à Paul pour lui annoncer mon choix.

Quand j'ai téléphoné à Paul, il n'a pas répondu. J'ai du lui envoyer un SMS. Je n'aime pas ça. Alors je lui ai expliqué. Il l'a un peu beaucoup mal pris. Je le comprend. Je sais ce que c'est de souffrir à cause d'une personne..

Trois jours hauts en couleur et ma journée d'aujourd'hui est aussi très bonne. Voir prochain article de ce soir ;)