Ne pas écrire m'a manqué. Et quand Amaury a prononcé les mots cet aprem', ces mots que je ne voulais pas entendre, je savais déjà que j'aurais besoin de revenir ici pour réécrire. Parce que finalement ici, c'est le coin qui me prend dans ses bras et qui me dit : "Courage tu vas t'en sortir".. C'est peut-être aussi ici que je me confie vraiment, même si je m'autocensure régulièrement. J'ai besoin de ce site. Quand je ne viens pas, c'est que ça ne tourne pas rond dans ma tête....

Alors, je clique sur mon favoris, je tape mon mot de passe, je consulte les nouveaux commentaires ( et je vous remercie sincèrement .). Et puis je commence à écrire.

Pour l'instant, je ne sais pas trop par quoi commencer. Sincèrement, je ne peux pas faire la liste de tous ce qui s'est passé en une semaine. J'ai beaucoup pleuré, j'ai eu quelques moments de réel bonheur. Oui, du bonheur...

Comme cette journée passée avec Amaury, rien que tous les deux. L'aprem' dans sa chambre à revivre, à vivre ce que nous voulions construire, ce que nous avions débuter à construire. A penser que, oui, on pouvait reconstruire quelques choses, ressentir des choses fortes, et vivre et encore vivre. La soirée passée avec ses potes, à ne pas fumer, mais ressortir défoncée, parce que quand on fume dans un endroit clos, bah, ça défonce aussi les non-fumeurs (paye ton aqua ! )

Ses yeux plongés dans les miens, ses mains posées sur mes reins, sa bouche contre la mienne...

Tout cela. Fini.

Parce qu'on ne peut pas, on ne doit pas, à cause de ma mère, mes soeurs, mes amis... J'ai mal, sincèrement mal. Et j'en veux vraiment à tout le monde de foutre en l'air le bonheur que j'aimerais reconstruire.

Mais qu'est ce que j'allais reconstruire avec un drogué ? Sincèrement, Scrunch, t'es conne. J'suis conne d'y croire. J'suis conne, conne, conne et très conne.

J'ai oublié les contraintes, j'ai oublié les interdits ! Mais merde, je peux pas, je ne dois pas ressortir avec.. Mais j'y arrive pas. Je le veux.

Je m'en fous de tout.

Je le veux.