La télé est assourdissante, avec ses commémorations du "D-day" et autres. "Ce sera ala dernière cérémonie avec les vétérans..." Une cérémonie pour la paix, la liberté, la vie et on nous parle encore de mort.

le 6 Juin 2004 n'est pas pour moi un 6 Juin extraordinaire. Il est d'un banal terrible. en fait, je me demande même si le 6 Juin existe bien dans ma vie. Ah, si, c'était la fête des mères. J'ai offert une rose à ma mère, puisque mon soi-disant frère ne l'a pas appelé, que mes soeurs sont trop occupées pour se soucier de ce que maman va penser aujourd'hui. Parce que Maman a beaucoup penser aujourd'hui. Elle était stressée que je sois sur internet " tes soeurs ou même ton frère pourraient appeler ..." Elle se fait des espoirs, des films. "Je n'ai pas eu de courrier hier ..." Ni demain, Maman. Ni après-demain.

La fête des grand mères est la pire pour elle. Son petit fils de 10 ans maintenant ne l'appelle plus. OU alors, quand il l'appelle, c'est pour quémander un cadeau. Comme si ma mère a travaillé ce week-end, non pas par besoin, mais par plaisir... Des fois, je hais ma famille au plus profond de moi. Ma famille, ce n'est pas ma mère ou mes deux soeurs, elles, elles font parti d emoi. Ma famille ce sont ces gens qui se disent me connaître, qui vantent mes qualités, qui me font passer pour la fierté de ma famille, et qui, par derrière, en foutent plein la gueule à ma mère. Du mépris.

Quand je m'engueule avec une de mes soeurs, ce n'est jamais de la méchanceté. VU qu'elles ont plus de trente, on'engueule peu. Une "gamine" de 17 ans contre deux femmes de 33 et 35 ans, ça fait juste. Ce que j'aime chez elles, c'est que justement, elles ne me voient pas comme la gamine, mais comme leur petite soeur, qui entre dans la vie. J'aime passer du temps avec mes soeurs, qui en passant, sont mes demi-soeurs.

Hier soir, j'ai eu une fête très intéressante. Toute la jeunesse dorée de ma tite ville était là. Enfin, jeunesse dorée... Shootée serait le mot juste. J'ai bu un peu, juste de quoi oublier que je devais me taper un enterrement, un bac, et une journée de l'armée. Donc, j'ai bu pour oublier. "Pou oublier quoi ? Je ne sais plus, j'ai oublier ..." J'ai dansé comme une malade, contre des vitres, qui ont du donner quelques émotions à la gente masculine.

En tout cas, pas à Pierre, puisque Mônsieur a réussi à gâcher ma soirée, en se fumant seul, trois joints (voire plus je suis pas dans son roulage... ) et il s'est retrouvé comme un con, à comater, assis sur une marche, à ne plus parler, à ne pas répondre, et seulement dire "j'ai envie de vomir..." Non, je n'allais pas m'occuper d'un mec qui m'avait fais une promesse, et encore moins lui tenir son seau. Je ne suis pas encore maso, j'ai bien d'autres choses à penser, que de savoir si il allait dégueuler entre ses jambes ou dans le seau. Donc j'ai dansé.

Et puis, je me suis fais draguer... Voire même peloter, et toucher les fesses. Oui, bon, y'a eu de l'abus, mais je crois que le pauvre petit Gars, vu sa timidité habituelle, risque de ne plus me regarder dans les yeux. Ou alors, il va filer droit le pauvre. Enfin c'était marrant.

Aujourd'hui, j'ai donc travaillé un peu mes TPE et puis mon bac SVT. Ca commence à être sérieux tout cela ! Ma journée ? Banal.. A un détail près... Enfin... Il ne vaut mieux pas que j'en parle, car on ne sait jamais qui vous lit. Je crois que aujourd'hui marque le début d'un fin...

" Et maintenant, Colonel, on fait quoi ? "
" On attend... "